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Parler d'amour (30/04/14)
"Oui mais..." est l'un des rares films où j'ai vu parler d'amour et de sexualité avec intelligence, beauté et vérité. Vincent Della Puppa

Des mots sur mon ressenti (19/03/14)
On m’a offert "La dramaturgie", à moi la littéraire qui ne m’étais jamais investie ni dans le cinéma, ni dans le théâtre, ni dans la BD, mais qui aimais les histoires. La lecture de cet ouvrage a été un choc énorme. Soudain, je voyais des mots mis sur mes impressions de lecture. Soudain, je comprenais pourquoi j’avais été déçue par telle fin, pourquoi j’étais frustrée par telle scène, pourquoi le récit me semblait bancal, pourquoi je ne comprenais pas les motivations de tel personnage... Silvie Philippart de Foy

Apprendre sur soi et les autres (04/07/13)
Je possède de nombreux livres sur le scénario, anciens et récents. Mais aucun n'est aussi clair et complet que ceux d'Yves Lavandier. Au-delà de l'écriture scénaristique, "La dramaturgie" m'a appris beaucoup de choses sur moi-même et sur les humains en général. "La dramaturgie" est écrite pour être lue, mais pour ma part, pour être relue afin d'être bien comprise, assimilée. Idem pour "Construire un récit" qui est à l'évidence un outil rare et puissant. Merci. Patrick Osbert.

Un cadeau pour la vie (16/05/12)
Ma femme a visionné "Oui, mais..." hier. Cela a été un choc. Pour elle tout s'est éclairé, elle a compris dans quel rôle elle était enfermée depuis si longtemps. Elle a fait 15 ans de thérapie et analyse..... Elle regrette de ne pas avoir vu le film à sa sortie. Cela aurait économisé 10 ans de galère. Je trouve "Oui, mais..." tellement formidable que je veux offrir le DVD à mes 5 enfants et leurs conjoints, et à des amis chers. J'ai 66 ans, je galère dans une vie de couple conflictuelle depuis 27 ans et pour moi ce film est une porte ouverte sur un avenir meilleur. Je trouve indispensable de l'avoir dans sa vidéothèque. C'est un cadeau pour la vie. Encore merci. Michel

Comme les essuie-glaces (21/04/10)
Je voulais juste vous transmettre ma gratitude pour votre travail sur le film "Oui, mais..." que j'ai eu la chance de voir dans le début de ma vie d'homme et qui, je pense, m'a permis de surmonter certaines épreuves et de mieux comprendre mes réactions et les réactions de mon entourage. J'ai bien encore une petite victime au fond de moi mais je garde en tête que le rire s'est comme les essuie-glaces, cela n'arrête pas la pluie mais cela permet d'avancer. Merci encore même si cela est un peu tardif, je réalise maintenant l'impact positif de votre film sur ma vie. Pierre

Juste juste (09/09/08)
Je vous ai découvert à travers le film "Oui, mais...", et je me suis demandé qui avait bien pu pondre un truc pareil ! C'était juste exclamatif dans un premier temps, je ne savais pas si c'était très bon ou très mauvais. Je sentais quand même que je n'étais pas très indifférent, fallait que je comprenne un truc, alors j'ai revu plusieurs fois ce film, et j'ai fouillé un peu plus profondément le sujet. Je me suis réfléchi à travers le film pour ainsi dire, puisque ça semble être précisément le sujet. Et maintenant je peux vous l'affirmer : je ne suis plus sûr de rien. P't'êt' bien que c'est vous qui vous êtes découvert à travers ce film... un film avec des vrais morceaux de soi dedans. C'est croustillant les morceaux de soi, quand on les croque ça résonne. C'est ni bon ni mauvais, en fait c'est juste. Juste juste. Mais ça peut être juste une comédie ? Hmm, mais ça peut être juste une comédie... On m'avait prévenu pourtant, je sais plus si c'est dans " Le p'tit prince " ou dans un film de Terry Gilliam, mais on m'avait prévenu... que c'était juste une histoire. Si la vérité est dans le cœur des hommes, soumise à la pression elle bouillonne ; et pour ne ma exploser, depuis toujours l'humain raconte, et ses histoires fictives sont justes des soupapes de vérité. Alors merci. Sincèrement. Emmanuel Muller

Une passion contagieuse (14/01/08)
En tant qu'analyste longs métrages pour Téléfilm Canada, je consulte le livre d'Yves Lavandier chaque fois que j'ai du mal à identifier où exprimer élégamment un problème dans tel ou tel scénario. Je m'y ressource pour me remettre en mémoire certaines notions ou principes. Il s'agit d'un livre très facile à consulter. Une bible en quelque sorte, dont je n'ai jamais trouvé d'équivalent. Pourriez-vous remercier pour moi l'auteur pour les magnifiques citations qu'il a pris la peine de colliger et qu'il cite en exergue en début de chapitres ? Elles me "recentrent" immédiatement et donnent bien le ton du livre : absence de dogmatisme (merci !) + grande ouverture à l'autre = livre passionnant puisque passionné. La passion de Lavandier pour la dramaturgie est vraiment contagieuse ! Dominique Alexis

Un sentiment ténu que cela peut me concerner (27/11/07)
Je suis rentré hier soir, un peu désabusé. Une brève collation avec ma fille de 10 ans qui doit se coucher tôt. Nous parlons un peu, je lui mets un disque de piano. " Bonne nuit papa ". Moment de tristesse car son frère, âgé de 16 ans, n'a pas voulu venir cette semaine chez moi à cause d'une dispute que nous avons eue sur son comportement que je critique. Divorcé, je me sers de la télé pour tromper l'angoisse de la nuit, ce moment où tous les spectres sortent du noir. Où les douleurs du divorce ressortent des tiroirs et grignotent l'âme. Solitude de plus en plus douloureuse car elle est accompagnée par une rupture d'une histoire que je voulais d'amour et qui tourne à la farce. Je m'affale dans le canapé, et regarde Gérard Jugnot qui commente face à la caméra les jeux psychologiques. Mais quelque chose me percute. Un sentiment ténu que cela peut me concerner. Engagé depuis 2 mois dans une thérapie, je tends l'oreille et vite, je prends un bloc, un stylo et note quelques phrases. "C'est humain de sauver l'autre et de lui voler sa responsabilité", difficulté différent de problème, "Tous nos comportements ont des conséquences", "Nos névroses nous protègent même si elles nous coûtent cher" "Tenter d'essayer…", "Vos proches s'accrochent à l'habitude". Oui, j'y trouve des éléments de réponse. Il y a des faits qui sont de l'inconscient collectif mais rapporté à mon histoire c'est mon conflit avec mon fils, mon incapacité d'écoute à cause de ces chaînes que je n'ose pas défaire, mon manque de confiance qui m'empêche de faire confiance, cette rupture entre mon corps que je nie et mon esprit qui veut avancer... Et tant d'autres choses. Mais surtout, au-delà du film, vous m'avez fait comprendre combien l'écoute de mes enfants est plus importante que mon nombrilisme de victime. Et que d'être père ne sera possible qu'après avoir fait la paix avec moi-même. Votre histoire est une voie pour faire le voyage avec mes enfants. Vous avez su, avec fraîcheur et humour, m'avertir de mon incapacité. Et j'y vois un enseignement qui sera celui de ne pas avoir peur de l'abandon, pas avoir peur d'être seul. Quant à ce que je croyais de la jalousie pour le prochain, celui qui me succèdera, je me rends compte combien elle est liée à cette fuite de moi-même et à mon histoire propre. Je tiens à vous remercier de la délicatesse avec laquelle votre film "Oui, mais..." reflète une humanité et un souci d'ouverture qui se retrouve dans votre interview. Serge R.

5 ans d'école de cinéma (21/08/07)
Je viens de commencer la lecture de La dramaturgie d'Yves Lavandier. J'ai déjà appris plus dans les premiers chapitres que pendant mes 5 ans d'école de cinéma. M.J.

Y retrouver son psy. L'avis d'un spécialiste : Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, spécialiste de l'image, des secrets de famille et d'Hergé (29/04/07)
Les critiques élogieuses au moment de la sortie de "Oui, mais..." ne m’étonnent pas : c’est très réussi ! Je me suis retrouvé dans la façon de travailler de Jugnot au début ! Mais – et c’est aussi un atout du film – plus on avance, et moins son attitude est celle d’un psychanalyste pour devenir celle d’un (bon) cognitiviste. Du coup, tout le monde doit y retrouver un peu son psy !

Un ami québécois (29/03/07)
Salut mon ami le clown, je mapelle Alexandre Daigle jai 4 ans, jhabite a Sorel, au Canada, dans une grande maison et je suis avec ma cousine jessica daigle et elle a 13 ans. ont veux te dire kont taime beaucoup.

Il n'est jamais trop tard (14/09/06)
Merci pour ce site et la franche rigolade....un bonheur simple que de naviguer sur ces pages...Je n'avais pas vu le Film...Je cours le voir...Il n'est jamais trop tard pour bien faire... LuluBerlu, le Clown catastrophe.

Un centriste dans un monde shooté au manichéisme (01/06/06)
Le texte sur "Oui, mais..." et la quadrature du cercle pourrait quasiment s'appliquer à "La dramaturgie". Pour les intellos du théâtre et du cinéma qui ne l'ont pas lu, "La dramaturgie" est vendu à Hollywood. Mais traversez l'Atlantique et je vous parie que les Américains (à qui des wagons de best-sellers font croire qu'ils peuvent écrire un blockbuster en trois semaines), le trouvent trop riche. Trop de culture, trop d'intelligence, TROP DE TRAVAIL ! Il faut du temps, du courage et de la finesse pour assimiler un tel bouquin. Y revenir, le relire et le relire encore. Et bien sûr écrire, écrire, écrire. Les décideurs de l'audiovisuel français le connaissent tous mais quand on les écoute, on comprend vite qu'ils n'en ont retenu que quelques grandes lignes. Ils sont doublement stupides : quitte à être simplistes, ça leur aurait pris moins de temps de lire Syd Field. La vérité, c'est que "La dramaturgie" est un ouvrage subtil, le cul entre deux chaises. Avec des nuances, des contre-exemples, des "oui, mais...". Monsieur Lavandier, vous êtes un centriste ! Un centriste dans un monde shooté au bipolarisme et au manichéisme. Un centriste sur le fond mais aussi sur la forme. Car, au fil des pages, en filigrane, au-delà de partis-pris à la fois agaçants et exemplaires, vous nous donnez l'autorisation d'être authentiques, d'être nous-mêmes. Votre message n'est pas : "pensez ceci ou cela sur telle ou telle oeuvre " mais plutôt " pensez ce que vous ressentez ; ne vous laissez pas influencer par ceux qui affirment savoir". Vous adorez "Vertigo", vous avez raison. Vous vous emmerdez à "Vertigo", vous avez raison. Mine de rien, "La dramaturgie" est une petite bombe lancée au nez des dogmatismes culturels. Jean-Christophe Romand

J'ai lu tous les manuels (23/04/06)
Je suis étudiante en histoire du cinéma et scénariste en herbe. Je viens de découvrir votre livre" La Dramaturgie" et je voudrais vous remercier d'avoir écrit le meilleur outil dans ce domaine. Croyez-moi, je sais de quoi je parle. Grâce à mon travail de recherche (mémoire de maîtrise intitulé The Hollywood Screenwriter Today, et actuellement, Scénario Modèles de Blockbusters), j'ai lu tous les manuels de scénaristes existants (en anglais et en français). Aucun n'est aussi profond et pragmatique à la fois comme le vôtre. Merci ! Iskra Petrova

La quadrature du cercle (23/01/06)
"Oui, mais…" tente de résoudre la quadrature du cercle et, à mon avis, n'y arrive pas avec tout le monde. Je m'explique. Les trois sujets du film (les stratagèmes inconscients chez l'être humain, la thérapie brève et la découverte de la sexualité chez une adolescente) sont sérieux. C'est du lourd. Et ce qu'en dit l'auteur est juste. Mais il a choisi de le traiter en comédie. Le résultat, c'est un film léger. Un film qui dit des choses profondes mais qui les dit l'air de rien. Pour ceux qui connaissent la thérapie brève, c'est merveilleux. Enfin un film qui parle correctement d'un domaine mal connu et qui en plus en parle avec humour, délicatesse et intelligence ! Je suis très admiratif de cette réussite. D'ailleurs, dans les milieux du développement personnel, "Oui, mais…" est déjà un film-culte. Pour les adolescents, ça passe aussi très bien. En tout cas pour tout ceux avec qui j'ai eu l'occasion d'en débattre et ils sont nombreux. Mais parmi ceux qui ne connaissent pas la thérapie brève, ceux par exemple qui n'ont qu'une vue-cliché de la psychanalyse, il y en a qui prennent cette légèreté pour de l'insouciance, pour de la faiblesse. Le comble c'est que le psy utilise l'humour dans sa pratique. C'est un outil thérapeutique formidable, l'humour. Mais très mal connu et, il faut bien le reconnaître, assez peu pratiqué. Bref, tout ça fait doublement pas sérieux. Pour les non-initiés, "Oui, mais…" devient une sorte de téléfilm sympathique, presque creux. Une plaisanterie bien jouée et bien construite mais sans grand intérêt. A mon avis, ces spectateurs-là passent complètement à côté. C'est dommage. Mais comme "il n'est pas nécessaire d'être malade pour aller mieux" :-), je forme le vœu qu'un jour, ils se retrouvent dans le cabinet d'un psy et constatent, oh surprise !, que ça peut se passer exactement comme ça se passe dans le film. "Oui, mais…" va vieillir comme les bons vins. Jean-Louis, animateur social

Mieux que le 14 juillet (03/08/05)
A chaque fois que je revois "Oui, Mais...", à chaque fois je découvre quelque chose, ne serait-ce qu'un détail. Jamais je n'ai vu de si beau film et si bien écrit. Je suis une femme et je me dis que l'on peut donner cet amour et le découvrir à n'importe quel âge mais cette dimension est trop souvent cachée, surtout aux enfants. Je souhaite devenir psychothérapeute et ce film est un outil pour moi.
La scène d'amour des deux adolescents est un hymne à la vie et je préfère mille fois la revoir que de regarder une seule fois le défilé du 14 Juillet ! parce que je suis nostalgique de ma première fois et plus tôt que de rêver cela, je tend à le réaliser le plus possible dans l'ici et maintenant. Merci. Estelle


L'allié d'un quadragénaire (03/09/04)
Merci. Merci pour cette lumière que vous avez fait rentrer dans ma vie. Depuis que j'ai vu "Oui mais...", ce film est devenu un allié fidèle dans chaque moment difficile de ma vie de quadragénaire. J'y trouve souvent un passage qui m'apporte une réponse aux questions que je me pose, ou une explication à ce qui se passe autour de moi. Grâce au cours de "mécanique des jeux de la vie" dispensé par ce drôle d' Erwan, j' ai compris que tout le monde "jouait" avec plus ou moins de réussite. Bien sur, les problèmes d'adolescence que rencontre Eglantine ne sont pas les miens, mais la façon dont elle avance sur le chemin chaotique de sa vie me fait penser à celui sur lequel je me trouve. Je sais que tôt ou tard je trouverai les outils pour casser ces jeux dans lesquels je me débats. Le chemin à parcourir est encore long. "oui mais..." Marcel.

I laugh you (26/07/04)
Bravo pour l'esprit et l'âme qui habite votre site. Il est vraiment étonnant par son côté imaginatif et ludique. Bravo pour votre film dont ici toute la famille est "fan". Un ton juste, drôle, un film qui éveille les âmes et montre le chemin de la souveraineté personnelle. I laugh you, Clément Triboulet, clown et assistant de Carlo Colombaioni ("Les Clowns", "La Strada"), www.clement-triboulet.com

Une histoire qui veut dire tant de choses (08/07/04)
Bonjour a tous... J'ai vu le film "Oui, mais..." il y a quelques années et j'étais peut-être un peu jeune pour le comprendre... hier je l'ai à nouveau regardé et je l'ai vu d'un oeil totalement différent... cette histoire veut dire tellement de choses.. je m'y retrouve d'une certaine manière car j'ai aussi fait une thérapie, tout comme Eglantine. J'avais 13 ans.. et ma vie a changé. Depuis je continue à chercher des moyens de me sentir bien mais j'en ai terminé avec cette térapie. mais grace à celle-ci j'ai appris a me donner les moyens d aller bien et de trouver des solutions à mes problemes. L'histoire d'Eglantine et Sébastien me fait rêver.. je rêve de vivre un jour quelque chose de similaire... celle ci represente pour moi un amour magnifique ! Bravo à Gérard Jugnot pour ses talents.. et bravo à Emilie Dequenne et Cyrille Thouvenin. Laetitia

Deux minutes (17/06/04)Je viens de voir "oui,mais...",mardi soir sur FRANCE 2. Il passait a une heure assez tardive et surtout le lendemain je passais mon bac d'anglais. Je me suis dis je vais regarder deux minutes....mais au bout de deux minutes j'ai compris que ce film était bien plus qu'une histoire.Il raconte en réalité un bout de vie de chacun d'entre nous.Grande passionnée de la psychologie,j'ai eu une vision quelques peu différente de ce métier qui m'intrigue tant...
A l'heure où l'on nous mattraque de films d'action américains,il est bon de retrouver des films simples qui nous font comprendre que dans la vie il y a toujours une solution et qu'on ne doit pas se laisser aller....Grâce à ce film,je pense que bon nombre de personnes ayant atteint la trentaine voire plus ont pu se rémémorer leur années lycées, "les plus belles"pour beaucoup.... Par l'intermédiaire de ce film j'ai passé un moment unique,et me questionner sur ma propre existence....
MERCI...

Le registre de Gérard Jugnot (05/06/04)On parle beaucoup de Jugnot et de sa performance dans "Les choristes" en ce moment. Et à juste titre. Mais on oublie de dire que c'est dans "Oui, mais..." que l'acteur a vraiment changé de dimension (bien plus que dans "Tandem") et a montré toute l'étendue de son registre. Francis BATT

Œuvre d'art interactive (08/12/03)www.clown-enfant.com n'est pas un site, c'est une véritable œuvre d'art interactive ! C'est superbe... je n'ai pas encore visité toutes les pages, car c'est tellement féérique que ça me prend des heures ! Béatrice Charvet

Exactitude. L'avis d'un spécialiste : Alan D. Entin, Ph.D., psychothérapeute (02/11/03)Richmond, Virginie, n'est pas l'endroit où l'on s'attend à trouver le plus grand festival de cinéma français d'Amérique du Nord. C'est pourtant là, en mars 2002, que j'ai découvert "Oui, mais…", un film sur l'adolescence, la famille et la thérapie qui allait occuper mes pensées, mon temps et mon énergie pour les deux années à suivre. Dans le programme, le psychothérapeute était décrit comme original. J'y ai tout de suite vu un euphémisme. J'ai donc regardé le film avec la ferme intention d'intervenir à l'issue de la projection pour dénoncer une fois de plus ces histoires de cinéma qui décrivent une relation amoureuse entre le patient et son psy au nom du mieux-être. J'ai regardé, regardé, et j'ai fini par comprendre que je n'aurais pas droit à cela. Quand la mère vient dans le cabinet du psy, je me suis dit qu'on allait enfin avoir droit aux méthodes "originales" du thérapeute avec probablement une scène de sexe. Après tout, il s'agit d'un film français. Surprise agréable, ce n'est pas arrivé non plus. Au lieu de tout cela, le psy est présenté comme chaleureux et compétent, avec un bon sens de l'humour. Bien des situations du film sont du genre de celles auxquelles j'ai été confronté dans la semaine précédent sa projection. C'est dire à quel point ce portrait de la thérapie est exact.

Le château assiégé (27/04/03)J'ai lu et relu le scénario de " Oui, mais... " plusieurs fois, il est excellent ! La lecture du scénario est aussi très intéressante car privé de l'image... privé du canal visuel et auditif par rapport au film, d'autres perceptions, d'autres rythmes, d'autres éclairages se font jour... + la possibilité de découvrir et de prendre connaissance des scènes ou répliques tournées mais non montées, dont trois passages au moins, à mon sens, "auraient dû" être maintenus, car apportant une réelle plus value, ou une possibilité de grandissement et/ou d'élargissement "des possibles"... comme par exemple, l'histoire de château assiégé , avec cette possibilité supplémentaire de voir les choses ! Philippe Rosenblum, coach

Triste ou heureux, c'est selon (23/04/03)A chaque visionnage de "Oui, mais...", je ne peux m'empêcher de prendre les conseils et critiques d'Erwann pour moi, je passe autant de temps à regarder "Oui, mais..." qu'à réfléchir sur ma vie et sur mes propres jeux. C'est assez étrange car c'est à chaque coup une expérience différente : parfois j'en sors heureux, parfois triste mais jamais indifférent. Loïc Papillon

A l'autre bout du monde : Panama, Amérique Centrale (13/04/03)Au milieu de cette guerre insensée et tragique, j'ai jeté un oeil sur Euro Channel hier soir, avec l'espoir de trouver quelque chose qui m'emmène loin de cette absurdité. Pas d'Hollywood, s'il vous plaît ! Il se trouve qu'un film était sur le point de démarrer. "Oui, mais…". Le titre m'a attrapée tout de suite. Quel film délicieux. Tellement frais et tellement vrai. Universelle dans l'intimité. Votre histoire m'a touchée, émue, aidée. Je suppose qu'on ne sait jamais comment nos mots vont pouvoir apaiser une âme à l'autre bout du monde. J'aimerais tant le revoir. J'aimerais tant le partager avec des gens qui le chériront. Hier soir, j'ai allumé la télé pour fuir l'inexplicable. Et j'ai trouvé tellement plus. Merci infiniment. Mirie Mouynés, Panamá, Central America

Mélomane brésilien (02/04/03)Ola! J'ai beaucoup amié " Oui, mais... " ! Je pense que Cyrille c'est même un prince français! Oui, mais... ce qu'a attiré mon attention les plus était la musique! Que de bien composée et éxecutée! C'est genial! Mes congratulations ancore une fois! Gustavo Tabatinga.

Avoir de nouveau 16 ans (24/03/03)Je viens de voir il y une semaine de cela "Oui,mais..." sur TV5. Passionné de cinéma, il faut dire que cela m'a donné envie de retourner dans une salle noire, car, avec ce que l'on nous "propose" en ce moment, c'est vraiment très dur de faire un bon choix. Votre film est frais, tendre et vrai. Il m'a donné une leçon d'observation entre les différents genres humains que nous sommes. Il est dommage que le "jeu" que Gérard Jugnot explique très bien dans le film ne soit pas perçu par tout le monde. Cela nous éviterait plus de problèmes dans nos relations humaines. La qualité de vos dialogues et la fraîcheur des acteurs m'a permis d'apprécier votre film sous un angle différent. J'ai 37 ans et il n'y a pas si longtemps que cela, j'allais au cinéma pour voir de l'effet, du spectaculaire, et au fur et à mesure que je revoyais ces films, je sentais que quelque chose n'allait pas, il n'y avait pas de "clic", il n'y avait pas le petit truc qui me faisait sortir de la salle avec une autre vue de la vie. Plus je revoyais ces films, moins je comprenais ce qu'ils voulaient faire passer. Comment faisaient ces types dans "Matrix" pour courir si vite dans des manteaux démesurés, avec des rangers impossibles et des lunettes de soleil en pleine nuit et surtout: pourquoi? ... Et puis est venue Amélie Poulain avec son regard de noisette et ses petits plaisirs que j'ai retrouvé, par exemple cet homme qui retrouve sa vieille boîte en fer avec tous ses petits trésors et qui pleure en les retrouvant, eh bien, moi, c'était la première fois que je me laissais aller dans un cinéma et c'était surtout la première fois que je me rendais compte de quelque chose que je n'arrivais pas à expliquer mais à ressentir très fort, merci Jeunet... J'ai remarqué que les films vidéo que je faisais étaient volontairement "trash" et persiflaient la confiance que j'avais perdu dans le cinéma. On ne peut pas avoir des Tornatore partout et encore moins un Bégnini qui m'avait laissé scié dans mon fauteuil de cinéma. J'habite en Allemagne et vous auriez dû voir la réaction du public après le film: un silence total et personne qui ne se levait. Très fort. Alors voilà que je découvre un Gérard Jugnot tranquillisant, excellent comme un vin affiné, sûrement un de ces meilleurs rôles, sinon le meilleur. Une actrice que je ne connaissais pas, Émilie Dequenne, avec une décontraction naturelle qui la mènera sûrement très loin, bravo. Il faut dire que je suis une tête de mule en ce qui concerne les jeunes actrices, franchement, je ne sais pas si c'est moi ou elles, mais je me demande ce que certaines viennent faire dans ce métier (pareil pour les jeunes acteurs d'ailleurs, poussez pas il y en aura pour tout le monde) mais ce n'est que mon point de vue. J'adore quand un acteur s'adresse au public, c'est comme un épice dans un bon plat indien. Le rôle de "Mister douceur" m'a donné à pensé que moi aussi, à cet âge, j'aurais voulu avoir cette "confiance", cette façon de se comporter, ne serait-ce que pour sortir un peu de ma coquille. Les parents, la mère névrotique à point et le père aveugle à son entourage. J'espère que beaucoup se seront reconnus (comme Fabrice Lucchini dans "Riens du tout", plus qu'authentique en patron!). Votre film est un comme un thé à la menthe, on ferme les yeux, on boit, on respire, on mange un loukoum et on recommence. Essayez, ca vaut le coup. Déjà rien que pour "Être et avoir" je serais redevenu un petit garçon, alors pour "Oui mais..." j'aurais aimé avoir de nouveau 16 ans. Je suis libraire en Allemagne et mon rêve est d'ouvrir une librairie avec projection de films choisis, beaucoup m'ont déjà dit que ca ne marchera pas... Ce qui ne m'empêche pas d'avoir au moins la liberté de rêver, n'est-ce pas? Amicalement, Pascal

C'est ma vie ! (28/12/02)J'ai vu " Oui, mais... " à sa sortie en salle avec 2 amies, et j'ai été bluffée ! Depuis j'y repense très souvent, et encore maintenant que j'ai acheté le DVD. Ce film, c'est ma vie ! J'ai cru voir défiler à l'écran des moments de ma vie avec mes parents, j'ai ré-entendu des paroles de mon psy (auquel j'ai conseillé le film, qu'il a trouvé excellent !!! et il lui arrive même de m'appeler Eglantine maintenant parfois !) ... J'ai été bouleversée car j'ai vu que je n'étais pas seule à vivre certaines difficultés. J'ai voulu le montrer à mon copain, qui ne comprend rien aux psys, pour qu'il comprenne certaines choses de ma vie : malheureusement, il est passé à coté et ça n'a pas eu l'effet escompté... Mais je garde ce film gravé en moi (si vous le voulez bien !), comme s'il était une preuve de mes souffrances. Bien sur, ma vie n'est pas à l'identique celle d'Eglantine et tout ne peut pas se résoudre en 1h30min, mais je m'y retrouve, et l'histoire que vous avez racontée, jouée par des acteurs excellents, m'aide chaque jour à trouver des solutions, des idées, des échappatoires, des réconforts. Bref, MERCI ! C'est une vraie thérapie pour moi et un bonheur de voir et revoir ce film. Raphaëlle

Zappeur ado (17/07/02)Vautré dans mon fauteuil, l'oeil las et fatigué, la telecommande tenant difficilement a ma main, j'étais une nouvelle fois comme des millions de telespectateurs abasourdi par la mediocrité des immondices que l'on daigne bien diffuser a la television; quand soudain je tombe sur Le Film, votre film, et quel film ! La realisation impeccable,la subtilite, la richesse, le jeu tres bon des acteurs et particulierement d'Emilie Dequenne m'ont agreablement surpris et ne m'ont pas laisse de marbre, oh loin de là! J'ai parle de ce film a des amis et leur ai recommande vivement d'aller le voir, verdict : tous l'ont beaucoup apprecie et la plupart se sont identifies au jeune couple d'adolecents du film (il faut dire que l'on a tous entre 16 et 19 ans). Si votre objectif etait de nous faire passer un bon moment et de nous faire ressortir plus legers et plus riches alors "MISSION ACCOMPLIE". Bravo et merci encore pour le cadeau! Touti Faycal.

Une spectatrice de 12 ans (07/05/02)Hello, je me présente je m'apelle Marion j'ai 12 ans. Je voudrais juste dire que le film " Oui, mais... " ma profondément touchée car cela démontre bien ce que les jeunes pensent de la sexualité mais surtout les questions et dans ce fim j'y ai trouvé des réponses et cela est un soulagement. Etes- vous du meme avis si oui contactez-moi a l'adresse e-mail: marion.berthier@wanadoo.fr Amicalement, Marionnette

Cet film a ete ecrit pour moi (06/04/02)(Desole pour le manque d'accents) J'ai vu "Oui, mais..." au festival des films francais a Richmond, Virginia. De les quatres films francais que j'ai vu "Oui, mais..." etait mon favori. J'aime bien la scene qui se passe dans la classe d'anglais. Je suis une lyceenne de 17 ans, donc je sens que cet film a ete ecrit pour moi. Je suis tombee amoureuse de Sebastien et Eglantine est "my hero." Merci pour un film genial. ~Jackie (P.S. Ton site d'internet est si cool)

Le bébé de Winnicott. L'avis d'un spécialiste : Jean-Marc Henriot, psychologue clinicien et psychanalyste, fondateur des Groupes d'Entraide Psychologique et formateur en Thérapie Axiale (27/02/02)Plein de choses m'ont plu dans " Oui, mais... ". Le fait que le psy soit présenté ainsi : simple, humain, classe moyenne, Monsieur Tout le monde. Le choix de Gérard JUGNOT et du décor est remarquable. Gérard JUGNOT est-il intéressé par la psy, dans la vie, ou bien s'agit-il seulement d'une belle composition pour lui et d'une option judicieuse de votre part ? Le début du film, avec cette rencontre frontale entre le psy et le spectateur, favorise encore le lien avec ce personnage et permet de voir les choses de son point de vue. D'emblée se trouvent ainsi découragés les mythes habituels et les projections surmoïques. Enfin un psy humain et passionné, comme on en trouve beaucoup, plutôt que toutes ces machineries hollywoodiennes ou fantasmatiques ("Mortel transfert", etc) qui, sans être désagréables, transmettent des idées fausses sur le travail psychologique. Dans cette même ligne : tous les a priori courants sont bien mis en scène et démolis implicitement par la situation elle-même : "finir drogué dans une secte ; le gourou ; il faut être fou pour aller voir un psy ; etc" Tout ce que j'ai rencontré en développant le GEP. L'aspect didactique, vivant et illustré, passe sans aucun problème, même pour des gens qui sont très informés sur, et a fortiori pour ceux qui ne connaissent pas le sujet. L'A.T. est un langage simple qui permet de bien commencer à ouvrir les yeux. Belle mise en œuvre, aussi, de nombreux aspects systémiques : les enjeux familiaux : les prescriptions paradoxales ; les recadrages. Comment avez-vous fait ? Vous étiez psy dans une vie antérieure ? Ou bien avez-vous su vous entourer de psys pour vous conseiller dans l'écriture du scénario ? Je suppose que vous avez vous-même fait des démarches individuelles. Bref, je suis estomaqué qu'en plus d'avoir réalisé le film vous ayez écrit vous-même le scénario ! Dès le départ, un thème inhabituel est proposé : devenir authentique. Il n'est pas étonnant d'ailleurs que ce soit un psychologue et non un psychiatre qui parle ainsi. Dégagé de la pression des "étiquettes" pathologiques et de la tentation chimiothérapique, il peut placer son travail dans une autre perspective. L'histoire est sensible et belle : l'autonomisation ; la "première fois" pour une jeune fille. Remarquablement filmée, avec pudeur et vérité. Et le scénario se termine habilement sur le rappel de la situation de départ : quelqu'un vient consulter… pour quelqu'un d'autre. Bref, on ne s'ennuie pas un moment. Même la musique est parfaitement maîtrisée. Acteurs excellents, surtout celui qui joue le rôle de Sébastien. Petits clins d'œil symboliques discrets (Sébastien qui soupèse ses balles… de tennis… quand Eglantine lui téléphone ; " Je suis nulle " dans cette image brouillée, etc) Pour conclure, je voudrais vous signifier aussi que je suis admiratif devant L'ENORME travail que cela a dû représenter pour vous ! Non seulement l'écriture mais tout le reste : trouver un producteur, vous entourer d'une équipe, convaincre les acteurs, superviser le montage, etc, etc. En bref, j'apprécie non seulement le résultat, mais aussi la performance qui est derrière. Je me sens un peu comme le bébé de Winnicott devant la spatule brillante ! Jean-Marc Henriot

Des gens normaux (16/02/02)J'ai 41 ans, mon compagnon en a 45 et nos filles 16 et 14. Nous sommes tous passés chez un psy à des moments différents et ce monde ne nous effraye pas, bien au contraire. " Oui, mais... " a été conseillé à ma fille Gaëlle (celle qui a 16 ans) par son psy. La K7 est passée en boucle à la maison pendant 2 jours avant de partir chez les copines, aussi bien de Gaëlle que de sa soeur. Elle passe de main en main et chaque fois, elle est très appréciée. C'est une révélation pour toutes ces filles qui trouvent plein de réponses aux doutes et aux questions qui les tenaillent. Quant aux parents, évidemment que ça ne fait pas de mal de se remettre régulièrement les idées en place. Merci encore pour ce film et pour l'aide qu'il apporte aux adolescents qui n'ont pas toujours la possibilité de voir un psy pour les aider à traverser cette période difficile. Et merci pour les psy qui apparaissent comme des gens normaux, aidant des gens normaux dans un monde normal. Cela change des éternelles caricatures... Monique

Un joyau. L'avis d'un spécialiste : Richard Fisch, directeur du Brief Therapy Center de Palo Alto (15/02/02)J'ai été très impressionné par "Oui, mais…" et cela pour plusieurs raisons. C'est le portrait le plus réaliste d'un psychothérapeute que j'ai jamais eu l'occasion de voir sur une scène ou sur un écran. Le film évite la romantisation du psy, comme on le voit si souvent, ou encore sa charactérisation en gourou qui a tout vu et tout compris. Dans la conduite de la thérapie même, on évite également la soudaine prise de conscience sur-sentimentalisée qui change la vie, comme dans "Now, Voyager" (avec Bette Davis et Paul Henreid). Les comédiens sont excellents. En fait, je suppose que l'acteur qui joue le psy est un vrai psy (je me pose encore la question). Mais les autres rôles sont également très bien rendus. Le couple qui joue les deux ados n'en fait pas trop, ce qui les rend encore plus crédibles. Idem pour le père absent. J'ai eu l'impression que le rôle de la mère était un peu plus exagéré tout en restant dans les limites du vraisemblable. Elle fait juste un peu trop sorcière qui manipule son monde. Sur le visage du thérapeute passent brillamment la frustration, l'humour ou l'intérêt qu'il porte à son patient. Le passage d'une relation conflictuelle entre les adolescents à une relation d'amour et d'intimité est magistralement rendu et très juste. Comme critique sur la thérapie, la seule chose que je retiendrais, c'est que le thérapeute en fait trop. Mais dans une scène où il fait des propositions à la jeune fille, laquelle les rejettent les unes après les autres, il change de tactique d'une façon qui ressemble beaucoup à ce que nous pratiquons à Palo Alto. Plutôt que d'insister, il prétend qu'il a une autre idée mais que ce ne serait pas correct de lui en parler (ou quelque chose d'équivalent) et elle insiste pour qu'il lui dise. Dans la réalité, nous ne serions pas aussi rapides à répondre à sa requête, nous étirerions ce moment de sorte qu'elle en arrive presque à supplier le thérapeute. Et encore, on lui dirait bien de réfléchir longuement à la proposition et de ne surtout pas se précipiter. En bref, comme vous le voyez, nous avons trouvé que "Oui, mais…" était un petit joyau. Sera-t-il distribué aux USA ? Je l'espère. Nous attendons vos projets suivants avec impatience. Cordialement, Dick Fisch      

Un peu de mon histoire (10/02/02)Votre film m'a beaucoup touché car je retrouve un peu de mon histoire(même si je pense que l'approche de la sexualité pour un garçon et un peu différente).Je le considère comme un petit chef d'oeuvre autant par le sujet traité(l'approche d'un univers inconnu pour un adolescent qu'est la psychologie en général et la psychanalyse en particulier causée par la relation mère-enfant (c'est génial on nous emmerde pas trop avec le complexe d'Oedipe beaucoup plus théorique) que par la qualité et l'originalité dont cela a été fait(si je peux me permettre)avec Gérard Jugnot dans un rôle que l'on ne lui a jamais vu(au combien loin du Père Noël est une ordure et des Bronzés). Quant a vous Monsieur Lavandier je ne vous connaissais pas (il faut avouer que mes connaissances du cinéma ne sont pas extraordinaires, eclipsé un peu plus par le cinéma américain). Je vous remercie de ce film que j'ai découvert en cassette, sur le conseil d'un de mes amis. Sylvain 18ans et demi, Vénisieux (banlieue de Lyon), étudiant en 1ère année de bio

Rencontrer Eglantine (19/08/01)Bonjour, tout d'abord je me présente, je m'appelle Camille, j'ai 15 ans, et j'ai vu "Oui, mais...". Comment vous dire... c'est dur à expliquer... en un mot, ce film c'est moi. Je m'identifie totalement à Eglantine, elle refléte ma personnalité. Je n'arrête pas de regarder ce film en boucle, je suis en période de dépression à cause d'un chagrin d'amour et d'autres problèmes d'ailleurs, alors " Oui, mais... " m'aide d'une certaine manière, je voulais vous remercier et vous dire bravo pour avoir penser à faire un film comme celui-ci, c'est un vrai soutien pour les ados! Encore merci et félicitations. Depuis je suis devenue une grande fan d'Emilie Dequenne, mon rêve serait de la rencontrer, mais peut-être serais-je déçue, car la personne que je voudrais rencontrer c'est Eglantine. au revoir, Camille M.

Lumière intérieure (17/06/01)Une heure et demie d'humour, de sensibilité, de sagesse et pourquoi pas de philosophie appliquée, un vrai bon film comme il y en a trop peu. A recommander à tous jeunes et vieux, pour un peu de bonheur et de lumière intérieure. Jacques de Belgique

Partage (26/05/01)Qu'on se le dise : OUI, MAIS... est un film joyeux. Pour moi, c'est un film plus subtil qu'un film, simplement drôle. Ici, en sortant de la salle, après avoir ri (souvent aux éclats), on continue encore à sourire, longtemps, (bien plus longtemps qu'après un film drôle) : on s'est reconnu, on a reconnu ceux qui nous entourent, et on se sent un peu plus intelligent qu'en entrant. On a appris des choses : de façon ludique, donc on s'en souviendra d'autant mieux. Chaque théorie est soutenue par un exemple, divinement interprété par une troupe de comédiens exceptionnels qui jouent tous ensembles, et non pas, chacun de son côté. On se sent plus léger : on a envie de sourire aux autres, en se disant "qu'est-ce qu'on est bête de vouloir souffrir absolument !" La vie n'est pas si grave ! Elle pourrait même être plus légère si on jouait tous avec plus de conscience et plus de responsabilité... J'ai la conviction d'avoir vu un film, hors du commun, qui élargit un peu l'horizon, qui montre autre chose, d'une façon inédite... En tout cas, merci d'avoir réalisé ce film pour le grand écran : quel meilleur endroit qu'une grande salle, bien noire, pour partager des moments d'intimité (vécus par les personnages du film) avec d'autres personnes ? Des spectateurs inconnus qu'on n'osera pas aborder mais, avec qui, on aura partagé un moment, très intense... Et, merci, pour le site Internet, conçu comme un lieu d'échanges, et, non pas, seulement, comme un support publicitaire de plus. Bertrand

Aussi utile que distrayant (13/05/01)Votre film fut pour moi une confirmation ! Il a renforcé ma certitude que l'on peut changer, donné une veritable envie d'aller de l'avant et confirmé que pour grandir il faut accepter de souffrir un peu. Un seul regret, ne pas avoir vu votre film a l'age d'Eglantine (j'ai 26 ans), et ne pas m'etre intéréssé à la psychologie plus tôt (depuis 2 ans, en fait, par besoin de comprendre, et votre film confirme tout ce que j'ai déjà put comprendre à travers mes lectures). Alors merci infiniment pour ce film dont j'ai dégusté chaques secondes, et les touches d'humour sont un régal. Tom

Un mot du producteur, le 07/05/01Paris, le 7 mai 2001 et autour de 100 000 entrées France. Nous sommes décus par ce score. A 18 ans, j'avais une mère dépressive qui n'arrivait pas à couper le cordon, un père assez absent et des problèmes de coeur... Je me suis retrouvé dans une thérapie brève. Et à l'issue de celle-ci, j'ai décidé de devenir producteur de cinéma ! Et depuis plus de 10 ans, tous mes rêves, toutes mes décisions et toute mon énergie sont dirigés vers cela : produire un long métrage de cinéma. Alors, oui c'était évident que ce soit le tien ! Produire, c'est aussi une affaire de déontologie : est-ce que ce film mérite d'exister ? Est-ce que ce réalisateur mérite de mobiliser 14 millions de francs, et plus de 150 personnes pour mettre en scène son projet ? A toutes ces questions, c'était OUI, encore une fois, une évidence. On a appris ensemble beaucoup de choses sur ce métier, des jolies et des moins jolies. Avec le recul, il faudra se les raconter à nouveau. Juste, loyal, courageux, bosseur, généreux et en plus tu as du talent ! Alors il y a une chose dont je suis sûr, c'est que c'est une chance pour moi d'avoir fait mon premier long avec toi. Travailler à tes côtés m'a permis, je crois, de progresser. Je suis fier d'avoir produit "Oui, mais...". Et Je suis impatient de le montrer à mon fils quand il sera en âge de le voir. Merci de m'avoir fait confiance. J'ai très envie de recommencer. Alors, je t'en prie, passons à autre chose et au boulot ! François Kraus

Contre vents et marées (02/05/01)Point convaincu par la bande-annonce, j'y suis allé par admiration pour Cyrille Thouvenin que je trouve splendide. Moi-même étudiant en psychologie depuis trois ans, je dois avouer que j'ai été bluffé par le scénario ! L'idée d'aider à la fois un personnage et le spectateur est génial ! Car ne nous y trompons pas, il est certain que chacun a retenu quelques leçons qu'a données le psy joué par Jugnot. Je ne cesse de citer le film désormais, dans toute discussion amicale. De plus, je me bats contre vents et marées afin que tout mon entourage vienne le voir. Merci donc pour ce film optimisant ! Christophe

Ma grand-mère (04/01)"Oui, mais..." est un film utile. J'ai déjà changé de comportement avec ma grand-mère qui fait partie des Victimes ; on s'est disputées, je le lui ai dit, il y a eu un étrange silence un peu amer et puis on a passé une merveilleuse fin d'après-midi. C'est peut-être une anecdote mais voilà je l'ai fait et ce n'était pas rien. (...) Ce qui m'a le plus marqué dans le film, c'est la scène d'amour entre les deux adolescents surtout après cette nuit passée main dans la main et après une première fois vide, à la va-vite. Si vous aviez fait votre film sans ces éléments qui précèdent directement, avec juste une première fois merveilleuse, cela aurait été un échec complet, un scénario téléphoné à l'américaine ! Audrey-Laure

L'expectative positive. L'avis d'un spécialiste : Dominique Megglé, psychiatre et hypnothérapeute (27/04/01)Merci pour " Oui, mais... ". Mon épouse et moi sommes restés sous son charme plusieurs jours. Vous avez le ton juste, la délicatesse, le sens de l'intime, la discrétion et vous avez su saisir l'essentiel de l'ambiance en thérapie brève : ce que nous appelons "l'expectative positive", ce rapport humain fait d'une confiance dans les ressources du patient. Il les a oubliées. Dans ce rapport, il les redécouvre et c'est une joie profondément humaine autant pour le patient que pour le thérapeute. C'est une joie pour la personne de sentir respectée, appréciée pour elle-même, comme elle est, alors qu'elle se déprécie. C'est une joie pour le thérapeute de voir une personne éclore parce qu'il la respecte. Et tout le reste suit. Une dynamique positive puissante s'enclenche alors qui touche le groupe social, la famille, et tout le monde se sent mieux. Cela, vous l'avez admirablement saisi. Quand on sort de votre film, on se sent mieux, meilleur, plus léger. Il élève. En plus, votre film est soigné dans ses moindres détails et très documenté, sans jamais rien de lourd. Simplement suggéré. Les acteurs sont justes et on a envie de rester avec eux après le film. Remerciez-les et dites, s'il vous plaît, à Eglantine qu'elle est délicieuse, si naturelle, et à Gérard Jugnot qu'il a le regard malicieux et chaleureux parfait du "thérapeute bref". Cette tendresse ferme du regard, je la retrouve chez mes collègues les plus expérimentés et... moi-même. Patients et proches, à tort ou à raison, me le prêtent parfois. Ces choses vraies que vous avez captées ne sont pas faites pour le spectaculaire immédiat, frappant sur le moment et aussitôt oublié. Votre film doit faire du bien dans la durée et il est destiné à faire du bien dans la durée parce qu'il est vrai. Votre film est non seulement un film qu'on voit pour le plaisir, mais aussi un film-école en ce sens que non seulement, grâce à lui, bien des gens vont se sentir mieux, qu'ils fassent ou non une thérapie, mais aussi qu'il doit absolument être vu par les thérapeutes en formation pour leur apprentissage et... par les thérapeutes chevronnés. Merci encore pour la joie que vous m'avez donnée, ainsi qu'à mon épouse (laquelle ne travaille pas du tout dans l'univers "psy") et à bientôt, je l'espère. Redonnez-moi des nouvelles de "Oui,mais...". Bien cordialement,
Dr Dominique Megglé, Président de la Confédération Francophone d'Hypnose et de Thérapies brèves, Président de l'Institut Milton H. Erickson Méditerranée

Fanny nous recommande un autre film, un peu moins connu, le 25/04/01Je sors de voir " Oui, mais... ", mais n'en sors pas vraiment. Bravo et merci. Je sais, ce n'est pas original, mais comme la vérité dans cette légende hindoue, ces mots viennent du fond de mon coeur. Quand je dis que je ne sors pas vraiment de votre petit bijou, c'est que de mon siège de ce grand complexe cinématographique strasbourgeois, je me suis retrouvée dans l'univers de vos personnages (magnifiquement interprétés), et cet univers ne m'est pas inconnu. Alors bravo pour ça, pour avoir allié rêve et réalité, sourires et larmes (OK, j'ai la larme facile...). Merci pour moi aussi, car de la thérapie brève, il y a quelques temps (à Lyon, justement), je suis passée à l'analyse, et ce soir, je n'ai pas envie d'aller remuer ma fosse à purain mais vois clairement comment j'y remets les pieds trop souvent ! En ce mois d'Avril, le cinéma nous réserve de belles surprises. Pour les rêveurs-rêveuses qui ont adoré "Oui, mais...", je conseille "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" de Jean-Pierre Jeunet (ça n'engage que moi !). Que votre premier long métrage nous promette de nombreux petits frères... Fanny

Bouche-à-oreille délicat (25/04/01)Cela fait déjà une semaine que j'ai vu " Oui, mais... "... vraiment très bien. En tous les cas, j'en ai parlé autour de moi, comme je vais assez souvent au cinoche (merci la carte UGC) certains de mes amis me demandent quels sont les films à voir... (ces temps, à part " Oui, mais... ", pas grand chose) malheureusement, quand on parle psycho, ado et Jugnot, mes amis (20-25 ans) me regardent avec de gros yeux, ne comprenant pas pourquoi j'ai pu aimer un tel film... personne n'est allé le voir ! Je dois mal m'y prendre... désolé pour le bouche-à-oreille. Nicolas

Les toits lyonnais (24/04/01)Merci d'avoir choisi la belle ville de Lyon pour tourner votre film. La première fois, j'étais trop prise par l'histoire pour tout repérer. Mais ensuite j'ai retrouvé avec plaisir Fourvière, la Croix Rousse, la Tête d'Or. J'ai même cru apercevoir la tour de la Charité en reflet dans une vitre. Je trouve que Lyon est filmée avec sensualité. Et les toits ! Il y a beaucoup de toits. Est-ce un hasard ? Comme si Eglantine cherchait à s'évader de la ville (de la vie ?). A s'élever. J'espère que le prochain se passera encore à Lyon ! Eléonore

De l'Occidental à l'Autochtone (31/07/99)Dans une vie antérieure, j'ai travaillé longtemps sur les chiffres des autres en consacrant mon temps libre, le soir, à mes lettres. A la suite d'un concours de circonstances (que j'ai gagné !) j'ai potassé avidement "La dramaturgie". Quand je suis retombé sur terre, c'est à dire dans l'ambiance financière professionnelle que j'avais momentanément laissée, j'ai décidé de changer de vie et de me consacrer désormais à l'écriture. Ma négociation pour quitter mon emploi avait déjà semé parmi mes chefs un très sérieux doute sur mon état de santé mental mais, lorsque j'ai pris la parole pour mon pot d'adieu et que je leur ai raconté l'histoire de l'Occidental et de l'Autochtone découverte dans "La dramaturgie", ils ont fait, pendant au moins deux minutes, une telle tête que toute ma vie je me souviendrai de leur air ahuri. J'étais à dix mille lieues de leur cadre de références. Je me suis senti une force immense face à leur course effrénée pour le toujours plus. J'ai ressenti une très grande joie. Ce jour-là, je me suis promis (sans penser que ce soit un jour possible) de faire en sorte de remercier l'auteur de ce livre. C'est l'objet de ce mot. Daniel (dbonroug@club-internet.fr)